BlairsDiary

Qui a dit qu'il était facile d'être lycéenne?

Lundi 13 juillet 2015 à 2:51


http://blairsdiary.cowblog.fr/images/9991d946c649723585901c0382ee51f5-copie-2.jpgLa vie m'a toujours montré qu'il y avait pour chaque problème, pour chaque inquiétude, pour chaque chose, une raison. Et s'il y a une raison, il y a donc un remède. J'ai aussi toujours pensé être la seule à être capable de me comprendre, c'est pourquoi j'ai toujours essayé de résoudre mes problèmes seule. Seulement voilà, la vie m'a aussi montré que c'est impossible. On a besoin de l'aide des autres et c'est aussi pour cette raison qu'il faut s'entourer des bonnes personnes. 
Je me suis demandée depuis aussi longtemps que je me souvienne pourquoi j'avais l'impression que quelque chose me manquait. Maintenant je sais. Sans vouloir être arrogante, je pense que je suis assez intelligente et je pense aussi que je suis la seule à me connaître vraiment. L'ironie est que toutes les choses que je me reproche comme de ne pas avoir profité du collège, de m'être fait des amis que j'aurais peut-être toujours ou de m'être toujours rabaissé, de ne pas m'être fait confiance, toutes ces choses, je les ai faites à cause de mes parents. J'ai perdu confiance en moi quand mon père a commencé à critiquer mon physique, j'ai commencé à m'isoler à la minute où ma mère a commencé à m'interdire de sortir, d'aller à des anniversaires en primaire et à me dire que les autres ne voulaient que mon mal, qu'ils ne m'aimaient pas. J'ai toujours pensé que mes parents s'imaginaient les pires choses parce qu'ils se méfiaient beaucoup des autres. J'ai été seule, j'ai fais des erreurs en essayant de leur prouver qu'ils avaient tord. J'ai pensé que le problème venait peut-être de moi. Et s'ils avaient raison? Je suis si détestable? Je suis vraiment crédule alors, ça doit être ça, personne ne m'aime. BAM, dépression et isolement garantie ce qui fait que je m'attachais à n'importe qui au moindre signe d'affection. Je vous laisse imaginer que ça n'a pas eu de belles conséquences. J'y ai vraiment réffléchi en pensant que le problème venait de moi. Mais le problème c'était pas moi, c'était mes parents qui ne m'avais pas une minute fait confiance. Pour mon père, je suis une feignasse de première qui mange trop, alors que j'ai toujours travaillé avec acharnement. J'ai passé une année de terminale cauchemardesque avec les disputes permanentes de mes parents et les ignominies que me disait constamment ma mère. J'ai eu des notes effroyables en sciences. Mais quand le BAC approchait, je suis sortie de ma léthargie et j'ai travaillé comme une folle, jour et nuit, même si ma soeur faisait du bruit dans ma chambre de manière délibérée, même si mes parents se criaient dessus à toutes heures. J'ai eu mon BAC. J'ai même fais mieux que juste l'avoir, j'ai obtenu la meilleure mention et frôlé la perfection en SVT. Oh mais si vous demandez à ma mère, elle vous dira que c'est entièrement grâce à elle. Elle m'a dit que sans elle, je n'aurais jamais eu le BAC. C'était la première fois de ma vie que j'apprenais qu'il était possible de rester sans voix.
Ma mère me prend pour une pouffiasse superficielle intéressée, idiote, dont les fréquentations sont forcément médiocres. Elle pense toujours que les autres se servent de moi ou essaient de me faire passer pour une idiote. Et vous savez pourquoi? Parce que c'est ce qui lui arrivait étant jeune. Elle n'arrive pas à se rendre compte que je ne suis pas elle. J'en ai marre qu'elle me colle son image sur le dos. Même si elle avait peur pour moi, c'était en aucun cas une raison de me rendre aussi triste et isolée. Il faut que j'avoue que ma mère, peut importe à quel point je l'aime, a souvent eu un comportement toxique à mon égard. Combien de fois ais-je pleuré à cause de mes parents? Combien de fois me suis-je accablée? A quel point me suis-je retournée le cerveau à la recherche du pourquoi du comment je n'allais pas bien? Quand la réponse était juste sous mes yeux. Je le savais peut-être un peu mais je me disais que c'était trop facile comme réponse, que c'était injuste d'accuser mes parents qui prennent soin de moi comme ils le peuvent, qui ne réalisent sûrement pas les conséquences de leurs actes. Pour eux, tant que mon bulletin allait bien, tout allait bien. 
J'ai toujours suivi le moindre ordre de mes parents mais aujourd'hui je veux faire ce que je veux faire. Je veux penser par moi-même. J'ai été la fille la plus sage, la plus compréhensive et la plus obéissante qui soit et ça ne leur a jamais suffit. Ils m'ont toujours reproché quelque chose, ils ne m'ont jamais comprise ni vraiment écouté en fait, et plus que tout, ils ne m'ont jamais fait confiance et ils ne m'ont jamais laissé une once de liberté. 
Tout ça pour dire que j'ai arrêté d'être leur pantin, je suis vivante maintenant et tout semble différent. Je sais qui je suis et je crois en moi. Je n'ai plus peur des autres et je ne suis plus convaincue que personne ne m'aimera jamais. Je sais que si on ne me traite pas comme je le voudrais, le problème ne vient pas de moi. Je sais que même si je ne trouve pas ce que je recherche quelque part, il se trouve alors autre part, et il serait donc dommage d'arrêter de chercher. Je me vois un avenir plus joyeux pour la toute première fois depuis très très très longtemps et c'est tellement rassurant et  c'est reposant de ne plus penser en boucle à tout ce qui me perturbait et que je ne comprenais pas. J'y vois plus clair maintenant. La seule chose dont j'ai peur c'est que mes parents aient à nouveau une mauvaise influence sur moi. Je ne veux plus jamais me perdre et me prendre pour ce que je ne suis pas. Je suis Blair. Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, c'est mon idéal d'être bien en étant moi. Je suis fière de moi de pouvoir l'être. Je laisserai plus personne détruire ça, je me protégerais maintenant que j'ai compris tout ça. 

Je pense qu'être soit est ce que l'on a de plus précieux. 

Jeudi 9 juillet 2015 à 1:51

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Après tout ce temps, j'ai pensé qu'une petite (re)présentation s'imposait. 

Blair Waldorf de Gossip Girl est mon personnage préféré de la série (D'où mon pseudo!). Elle et moi partageons plusieurs choses: un goût sûr, de bonnes notes,  une apparence coincée cachant un caractère plus que coloré et la première lettre de notre prénom. Le destin a t-il essayé de me donner une leçon de vie en me faisant découvrir cette série que j'ai adorée? Je sais en tout cas que je suis sans nul doute beaucoup moins odieuse qu'avant, que ce soit grâce à elle ou non. Je suis toujours aussi seule, conséquence du fait d'être coincée, pas odieuse. J'ai apparemment un besoin de m'exprimer étant donné que ceci est mon... 3ème blog? Je dessine, j'ai tenté d'écrire, pour ce que ça a donné... je suis entre autre une grande psychologue de ma personne, je m'analyse sans cesse, j'analyse tout. J'espère un jour percer les secrets de tous mes problèmes afin de tous les résoudre. Je ne sais franchement pas si j'ai avancé même d'un pas! Mais c'est après tout peut-être pour cela que je suis là, à vous raconter ma vie minable, avec l'espoir que l'un de vous, tienne la réponse à toutes mes questions, aspergée de conseils bien avisés?

Voilà la chose: j'ai 18 ans, je suis célibataire et pleine de jalousie quand je rencontre ces gens qui sont amis depuis la maternelle alors que mes amis de la maternelle à moi ont fini dans un collège privé où ils m'ont complètement oublié, moi l'ennuyeuse et pauvre petite B, la timide, la complexée! Et maintenant que j'ai quitté le lycée, ça recommence! Trois quarts des gens que je connaissaient ne me connaissent plus. Mes amis se sont faits des amis et moi je suis toute seule pendant qu'ils sortent entre eux et s'amusent bien. Mais je ne broie pas du noir! Contrairement à ce qu'il pourrait paraître, je suis positive et rêveuse, peut-être même trop. Quand je suis triste, je m'imagine Brian. Qui est Brian? C'est mon mari imaginaire qui est parfait, qui m'aime et qui me réconforte quand je me sens mal. "Pathétique", dites-vous? "Elle est folle", pensez-vous? Et vous comment seriez-vous si malgré tous vos efforts vous n'intéressiez personne et vous êtiez tout seul? Vous finiriez comme moi, avec vos rêves pour vous tenir compagnie et quelques amis qui vous invitent en vous proposant d'inviter vous même quelques autres personnes alors que vous n'avez qu'eux. 
Mais ne prenez pas pitié tout de suite, j'ai aussi été une méchante fille. J'ai eu mon premier copain, il avait 4 ans de plus, en même temps je flirtais sur facebook avec un autre, de 6 ans de plus et tout en même temps je voyais un autre garçon du même âge que le précédent qui m'aimait énormément et enfin j'ai eu quelques rendez vous avec cet autre qui allait à la même école. Hmmmm, qu'en pensez-vous? A l'époque, j'en pensais rien du tout, je voulais trouver l'amour! Aujourd'hui... je regrette tous les jours, parce que le premier, mon premier copain m'aime toujours, est gentil et me soutient dans tous mes moments difficiles et Dieu sait à quel point j'en ai souvent.

Dans mon journal intime, j'insultais tout le monde! J'étais de toute évidence bien au-dessus d'eux tous! Je considérais mon frère comme un moin que rien des bas étages, un raté. Oui ce même frère qui s'est toujours occupé de moi et m'a toujours aidé et chouchouté même dans mes moments les plus irrespectueux et agaçants. Je décrivais ma soeur comme une pimbèche pourrie gâtée qui ne serait certainement jamais aimée! Cette même soeur qui cherchait toujours à me ressembler et me suivait partout dans la maison le sourire au lèvres et avec qui, même petite, je n'ai jamais joué ni fait aucun câlin. Mon père, c'était le connard, ma mère, la connasse, la sorcière, la mauvaise, oh ça oui j'en avais des qualificatifs à donner à ma mère à qui je reproche peut-être toujours de m'avoir donné le gène du "antisentimental" qui l'empêchait de me montrer qu'elle m'aimait de temps à autre étant petite, elle préférait se plaindre de moi, me critiquer. Je n'oublierai jamais le jour où elle m'a dit que je n'était qu'une serpillère quand je lui demandé si je pouvais accepter la proposition de mes amies qui était de sortir faire du shopping au collège. Si il y a une chose que ma mère a réussi à me rentrer dans le crâne à tel point que je ne peux plus voir les choses d'une autre manière tellement j'en suis convaincue: c'est que tous les gens que je rencontrerai ne m'aimeront pas. Ils voudront me tourner en ridicule, se servir de moi et me faire du mal, parce qu'après tout, pourquoi m'aimerait-on? Aucun garçon ne pourrait tomber amoureux de moi sérieusement non plus, j'intéresse personne, je suis la "serpillère". Alors c'est pour ça que j'ai tant essayé de devenir gentille, en espérant qu'on m'aimerait, qu'elle verrait. Son discours n'a pas changé. Encore aujourd'hui, son seul souhait est que je ne rencontre personne, elle me l'a dit ce matin même: "Blair, ne sort avec personne d'autres que tes amies que tu connais depuis longtemps", ces mêmes amies qu'elle m'interdisait de voir au début, qui ne m'aimaient pas, se servaient de moi et n'étaient que des salopes qui couchaient avec tout le quartier selon elle ( Oui elle disait vraiment ça de toutes les amies que je me faisais ). Après tout, comment quelqu'un comme moi pourrait se rapprocher de quelqu'un de bien? Aujourd'hui, je ne me rapproche plus de personne et elle en est ravie.

J'ai toujours voulu devenir architecte mais voilà le rêve ne s'est pas réalisé, comme toujours, je n'ai jamais eu de chance. Mais je pense quand même que c'était peut-être pour le mieux! J'ai un nouveau but qui ne concerne plus du tout mes penchants artistiques: devenir experte-comptable! Je commence l'année prochaine et j'ai peur, pas à cause du travail à fournir mais parce que je suis effrayée de devoir revivre encore la même chose: espérer me faire des amis, ne pas y arriver, abandonner, terminer triste et seule, regarder les autres groupes d'amis du coin de l'oeil, pleurer seule toutes les nuits avec Brian pour compagnie. 

Voilà, vous savez tout de moi, la pathétique, l'ancienne méchante, la fragile, la complètement dingue. Et vous savez quoi? Tous les jours je m'endors avec tout ça en tête et je finis par me dire: Un jour Blair, tu auras pleins d'amis qui t'aiment, pleins de proches sur qui compter et qui compteront sur toi parce que tu es devenue quelqu'un de bien aujourd'hui et tu y as peut-être droit? Et  alors je pense: Non, tu n'y as peut-être pas du tout droit, surtout que tu ne t'es pas pardonnée. 

Mardi 17 mars 2015 à 0:02


Ca faisait bien une éternité que je ne m'étais pas connectée sur ce compte Cowblog! Je ne sais toujours pas quoi en faire mais après tout ce temps, je n'ai pas le coeur à le supprimer. C'est que je me suis pas mal défoulée ici. J'avais l'impression de pouvoir dire tout ce que je ne pouvais pas dire à quelqu'un ou même à moi-même. J'y tiens donc beaucoup à mon petit blog défouloir même si il semble complètement et particlièrement inintéressant. Je me demande si l'un de mes lecteurs s'est déjà retrouvé dans ce que j'ai dis d'une quelconque manière que ce soit? ( Non, impossible je suis trop atteinte pour que ça arrive... )



Samedi 4 octobre 2014 à 15:36


J'avais écris un article complet sur ce que je pensais profondément. Je parlais de quelque chose qui me prenais vraiment par les tripes et en un clic tout s'est effacé, toute une heure de travail parti en fumée. Alors FUCK, la vie me déteste.

- Toutes mes excuses mais je ne sais pas quoi dire d'autre -

Mardi 30 septembre 2014 à 21:23

Qui reconnait ce style? Devinez de quel dessin animé je me suis inspirée pour faire ce dessin ( le nom n'indique rien).
Un indice: c'est un dessin animé pour filles!


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